Le 1er Avril 2010, sans blague, Nice Matin rapportait l’inquiétude des habitants du quartier des Semboules à Antibes qui découvraient le résultat d’une expertise que les habitants avaient cofinancée avec la Région. 14 ans plus tard, rien a changé.
Rien a changé, pas tout à fait. Manuel Babault se retire du CADIS (Comité d’Animation et de Défense des Intérêts des Semboules) après tant d’années à l’oeuvre pour les habitants du quartier. Il était lui-même au premier plan pour faire la lumière sur la pollution aux Semboules.
Gérard Piel, lui aussi acteur engagé pour faire la lumière sur les soupçons de pollution autour de l’incinérateur des Semboules, s’en est allé à 74 ans, victime d’un cancer.
Toujours inquiets en 2024, les habitants des Semboules ont obtenu une proposition du CHU de Nice pour mener une étude épidémiologique. Coût 40 000€, que la CASA pourrait financer.
Le médecin maire d’Antibes, et président de la CASA, Jean Leonetti, dit non. Après s’être appuyé sur l’hypothèse que 90% des contaminations sont alimentaires, il s’en tient maintenant au fait que la proximité des barbecues est plus toxique (et la proximité de l’autoroute aussi, pour être honnête).
Peut-être faudrait-il une étude sur les habitudes barbecue de nos concitoyen(ne)s des Semboules.
… Peut-être ne s’agit-il pas de dosage, mais plutôt d’exposition continue ?…
Enfin, au delà d’une analyse sur le futur, ne peut-on pas simplement regarder les statistiques médicales des habitants permanents des Semboules depuis 20 ans ?
https://www.nicematin.com/sante/antibes-la-casa-ne-financera-pas-l-etude-sur-les-cancers-913538
La décision de rejeter la nouvelle étude est rapporté dans Nice Matin du 4 Avril 2024. A 3 jours près on aurait pu prendre cela pour une blague… A 14 ans près on aurait même pu croire que le maire d’Antibes avait pris le premier article pour une blague…
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