Le 15 Juillet le maire d’Antibes a pris la décision de sanctionner le jet de mégot sur la voie publique, et généralement sur le domaine public. Une sanction de 4e classe, qui coûte donc au minimum 90 euros.
Les considérations ou justifications de cette décision évoquent que la ville dispose de nombreuses poubelles et cendriers. C’est l’occasion de rappeler l’existence de la carte « gestion des déchets » que l’association tente de maintenir grâce aux données publiques.
Chacun se fera sa propre idée de la suffisance de cendriers/mégotiers. En tout état de cause, il est bon de rappeler que jeter son mégot dans une poubelle nécessite de prendre garde à ce qu’il soit bien inerte.
Chaque année il faut se souvenir comment on vérifie l’état de l’eau de la plage où l’on a l’intention d’aller se baigner. Comme en 2023, un exercice annuel d’information s’impose.
En 2023, tout allait plutôt bien à la fin du mois de Juillet.
Cette année, rebelotte, pour tout savoir sur toutes les plages d’Antibes (mais pas que), rendons nous donc régulièrement sur https://baignades.sante.gouv.fr/baignades/homeMap.do#a afin de se tenir informé (et pourquoi pas relayer à ses amis) de la qualité des eaux de nos plages.
Et gardons toujours en tête que le lendemain de fortes pluies, il faut éviter de se baigner. En effet, la pluie emporte avec elle vers la mer une certaine quantité de déchets et déjections, voire un partie des égouts qui débordent. Ce qui a tendance à rendre la mer impropre à la baignade…
Combien de sociétés ont-elles répondu ? A part Valomed (Véolia) candidat à sa propre succession…
La gestion de nos déchets est sans aucun doute une question environnementale. Selon les choix de gestion elle peut aussi être une question d’activité économique, notamment lorsqu’il s’agit de recyclage.
Alors au-delà de Valomed, dont l’activité consiste à brûler nos poubelles plus ou moins triées pour produire de l’électricité, comment la collectivité prévoit-elle de traiter le sujet en amont ?
Et plus basiquement, quel est le plan « des antibois » et plus généralement des tous les bénéficiaires au quotidien de ce service public ? 😉
Qui veut contribuer à mettre en lumière ici toutes les initiatives locales visant à mieux gérer nos déchets, y-compris ceux des touristes ?
Enfin, n’oublions pas que le sujet est aussi une question de santé publique. L’incinérateur et les conséquences de son fonctionnement, préoccupent depuis trop longtemps nos concitoyens des Semboules.
Le conseil municipal du 13 Juin 2024 à Antibes était l’occasion de débattre sur le plan de prévention du bruit qui a fait l’objet d’une enquête publique en Mars-Avril…
Vu les remarques sur facebook en réaction à la publication du maire Jean Leonetti, il y a fort à parier que cette enquête publique sur les sources de bruit à Antibes était passée inaperçue, pour ne pas dire inaudible…
Trop peu de communication sans doute sur un sujet qui touche pourtant directement la qualité de vie en ville, notamment d’Antibes.
Au delà de l’annonce faite sur ce site Juantibois.fr (ci-dessous), des remarques observations ont été transmises à la mairie.
Notamment il était regrettable que le projet présenté ne contenait que trop peu de données permettant un vrai diagnostic. Sans diagnostic, comment soigner, pourrait-on dire à notre maire diplômé de médecine.
Exemples :
– aucune donnée sur le nombre de signalements reçus par les services municipaux
– aucune donnée sur le nombre d’infractions constatées, alors même que les mesures en vigueur font état de cette possibilité – aucune donnée, attention ça peut piquer, sur le nombre de chantiers en tout genre, qui occasionnent des gènes parfois sur de longs mois ! Et pourtant le maire sait très bien le nombre de permis qu’il accorde, et les dérogations pour permettre les transports routiers de matériau, etc…
Presque 3 ans plus tard, on n’a toujours pas d’idée sur la source de métaux lourds comme le plomb et le nickel qui souille l’eau d’Antibes…
Le prélèvement du 18 Mars 2024 montre toujours la pollution.
Alors que des enquêtes sont soi-disant menées pour trouver l’origine des pollutions intempestives, la municipalité a reconduit la délégation de service public de gestion du réseau d’eau potable à Veolia.
Alors que la ressource en eau est comptée et même restreinte parfois, il est conseillé aux antibois et juanais de faire couler l’eau 2 minutes avant de s’en servir ! Cela revient à gaspiller 20L d’eau environ. On imagine que l’on remplit 4 ou 5 fois une carafe d’un litre tous les jours, ça fait 100L par jour. Et pour 50 000 foyers d’Antibes ça fait 5 000 000 L, soit 5000M3. Un gaspillage équivalent à 2 piscines olympiques, chaque jour.
Certains diront qu’ils boivent des eaux en bouteille. Elle vient de là où il y a beaucoup d’eau… Un petit tour vers Volvic s’impose. On leur prend leur eau, en échange ils viennent chercher notre soleil 😉
Un autre bémol, et pas des moindres, l’actualité met en avant la mauvaise gestion des eaux en bouteille.
Bref, n’est-il pas temps de remettre la qualité de l’eau du robinet au centre des préoccupations ? Et mettre enfin l’opérateur et les décideurs devant leurs responsabilités ?
Le 1er Avril 2010, sans blague, Nice Matin rapportait l’inquiétude des habitants du quartier des Semboules à Antibes qui découvraient le résultat d’une expertise que les habitants avaient cofinancée avec la Région. 14 ans plus tard, rien a changé.
Toujours inquiets en 2024, les habitants des Semboules ont obtenu une proposition du CHU de Nice pour mener une étude épidémiologique. Coût 40 000€, que la CASA pourrait financer.
Le médecin maire d’Antibes, et président de la CASA, Jean Leonetti, dit non. Après s’être appuyé sur l’hypothèse que 90% des contaminations sont alimentaires, il s’en tient maintenant au fait que la proximité des barbecues est plus toxique (et la proximité de l’autoroute aussi, pour être honnête).
Peut-être faudrait-il une étude sur les habitudes barbecue de nos concitoyen(ne)s des Semboules.
… Peut-être ne s’agit-il pas de dosage, mais plutôt d’exposition continue ?…
Enfin, au delà d’une analyse sur le futur, ne peut-on pas simplement regarder les statistiques médicales des habitants permanents des Semboules depuis 20 ans ?
La décision de rejeter la nouvelle étude est rapporté dans Nice Matin du 4 Avril 2024. A 3 jours près on aurait pu prendre cela pour une blague… A 14 ans près on aurait même pu croire que le maire d’Antibes avait pris le premier article pour une blague…
Antibes : de gauche à droite, l’incinérateur, le parc pour enfants sur l’ancienne déchetterie, et le quartier des Semboules
Jusqu’au 15 Avril 2024 la mairie d’Antibes Juan-Les-Pins organise une consultation sur le plan de prévention du bruit. Vous sentez vous dans une zone où les nuisances sonores méritent que la collectivité prenne des mesures de réduction ou de prévention ?
Le document à lire est assez pédagogique.
Il permet aussi de se faire une idée sur des actions, et leur coût, qui auraient contribué à la réduction du bruit dans certaines zones ces dernières années.
D’ailleurs, le constat est sans appel : création de parking, réfection des chaussées, zones piétonnes, tout porte à croire que les déplacement en véhicules sont les premiers facteurs de bruit 😉
Ceci étant, plusieurs sujets échappent au rapport.
Le florilège de bâtiments en construction génère non seulement du trafic de véhicules bruyants, mais aussi des nuisances de bruits de chantier parfois insupportables quand ils ne cessent pas pendant des heures, de 7h à 20h ! Ce qui est malheureusement permis par l’arrêté préfectoral de Février 2002. Les opérateurs de chantier peuvent éventuellement aussi prendre de mesure intelligentes.
Dans tous les cas, votre avis et idées comptent surtout pour le présent et l’avenir ! Alors prenez 30 petites minutes pour jeter un oeil à la quarantaine de pages et schémas du projet.
Pour avoir une mer propre, il faut des plages propres, et évidemment une ville propre. Et le contraire aussi… Dans tous les cas il faut espérer que personne ne doute que les déchets laissés derrière soi, voire jetés parfois 🙁 terminent à la mer, soit emportés par les eaux de pluie, soit soufflés le vent. Mais où sont donc les poubelles à Antibes ?…
Est-ce qu’une carte des endroits où l’on peut jeter ses déchets à Antibes Juan Les Pins servirait à réduire le geste ultime qui conduit à se débarrasser salement d’un “truc” encombrant, faute d’avoir trouvé le bon endroit où le déposer… 😉
Ce serait super. Et c’est aussi aider les bénévoles qui parfois prennent de leur temps pour corriger les petits défauts de la nature humaine. Cliquez sur la carte pour la rendre interactive.
Gérer ses déchets, trouver les poubelles à Antibes
Un site toujours incontournable pour qui veut savoir dans quelle eau il ou elle va se jeter pour tenter de se rafraîchir à la plage. Zoom sur Antibes où la qualité des eaux de baignade semble s’être améliorée par rapport à 2022. Jusque à maintenant.
Par exemple, en 2022, la plage de la Gravette a été affectée par des pollutions diverses, notamment la présence de e-coli.
Le problème reste que l’analyse n’est rendue publique que plusieurs jours après la collecte.
Et même il arrivait souvent avant 2021 que les pollutions ne donnent même pas lieu à fermeture des plages impactées (bien souvent la conséquence de fortes pluies qui conduisent à « nettoyer » les voiries dont une partie finit en mer…). C’est ce qui avait amené à faire la promotion du site web d’information sur la qualité des eaux de baignade.
Mi-Août, et on est informé que l’eau potable à Antibes, entre autres villes, est chargée en plomb et nickel. Le message du contrôle est clair « Eau présentant un excès de nickel et de plomb au niveau du point de prélèvement. Une enquête est diligentée pour déterminer l’origine du nickel et du plomb et pour remédier à son relargage. Dans l’attente des résultats de l’enquête, il est recommandé de faire couler l’eau 2 minutes avant toute première utilisation.«
Mais dîtes, il date de quand ce contrôle ? Jugez par vous-mêmes… Oui, du 28 Juin, comme le montre l’extrait ci-contre !! Grrrrrrr.
Ceci étant, les analyses postérieures semblent montrer que le problème était passager. A suivre…
EDITION le 18 Septembre 2021: Levée de l’arrêté préfectoral, annoncé par la mairie, mais les valeurs des prélèvements du 7 Septembre montrent toujours des anomalies.
EDITION le 31 Août 2021: Des contrôles ont été fait le 16 Août, comme Véolia écrit sur le site eau-services.com (ci-dessous). A date, aucun résultat n’est publié sur orobnat depuis le 19 Juillet.
Service de l’eau potable des communes de Antibes, Biot, La Colle-sur-Loup – Point de situation au 20 août 2021
Ces dernières semaines, des analyses ont montré des dépassements des valeurs réglementaires en nickel et en plomb en différents points du réseau d’eau potable sur les communes d’Antibes, Biot et La Colle-sur-Loup.
Les investigations immédiatement menées ont démontré que ces non conformités – qui apparaissent seulement en premier jet c’est-à-dire uniquement à l’ouverture du robinet mais plus après écoulement – proviennent d’une récente modification naturelle de la composition chimique de l’eau.
L’eau n’est pas polluée mais sa modification et sa stagnation prolongée provoquent une corrosion accélérée qui se manifeste par une dissolution de certains métaux présents dans les pièces constitutives des réseaux.
De nombreuses actions ont été mises en œuvre depuis l’arrêté du 12 août 2021 parmi lesquelles un traitement de l’eau à la ressource, des investigations sur le réseau (canalisations et branchements) ou encore la mise en place de purges.
La dernière campagne d’analyses du 16 août 2021 confirme l’amélioration de la situation sur l’ensemble de ces trois communes et l’efficacité du traitement mis en place. De nouveaux prélèvements sont en cours pour en acquérir la certitude et lever au plus tôt la mesure de précaution prise par la Préfecture.
Le réseau reste sous surveillance accrue, et la recommandation du 12 août reste en vigueur jusqu’à nouvel ordre : laisser couler l’eau pendant deux minutes avant de la boire, de se brosser les dents ou de l’utiliser pour la préparation des aliments.
Sous ces réserves, l’eau distribuée reste donc potable et peut être utilisée sans contrainte pour tous les usages. En cas d’ouverture répétée du robinet (bars, restaurants,…) il n’est pas nécessaire de répéter cette opération.
Malgré les différentes campagnes d’éradication du plomb dans les réseaux de distribution menées ces dernières années, il subsiste encore quelques éléments isolés et difficilement repérables. Les équipes de la CASA, de VEOLIA et de l’ARS restent pleinement mobilisées.