Cela fait des années que l’on voit des toitures végétalisées un peu partout dans les médias, dans le monde entier, mais jamais chez nous ! C’est dingue, non ?

Et sur le sujet, on a du s’entendre dire
“Les toits de ma résidence sont immenses, et plats, finalement c’est de l’espace perdu, non ?”
“Des toitures végétalisées dans les résidences ? Pourquoi faire ?”
“Au mois d’Août la chaleur est intenable et la qualité de l’air laisse à désirer. J’évite de sortir la journée !”
“Un toit végétal ? Ça risque d’abîmer le toit, je ne pense pas que ça puisse se faire.”

Ce qu’on sait c’est que ça redynamise la biodiversité en ville. Et en plus la terre végétalisée est non seulement un excellent isolant thermique, mais aussi un bon isolant phonique. En été, les végétaux rejettent l’humidité qui rafraîchit naturellement l’air.

Et certains diront même que les toitures végétalisées peuvent devenir des espaces de vie accessibles pour les résidents 🙂

On ajoute à cela que ces dispositifs allongent la durée de vie du toit en protégeant la couche d’étanchéité, souvent un matériau bitumineux rouge ou noir.
Ils contribuent à la réduction des émissions de CO2, elles filtrent les matières particulaires et améliorent la qualité de l’air

Cerise sur le gâteau, non négligeable dans la région, la terre absorbe une partie de l’eau pendant les fortes précipitations et temporise ainsi les écoulements, comme le feraient des retenues artificielles.

Cette amélioration des toitures existantes a un coût.
Ne pourrait-on pas consacrer une partie du budget alloué à la défense contre les intempéries à subventionner les immeubles qui feraient cet investissement ?

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