Antibes bénéficie d’un cadre de vie attrayant en raison de son environnement naturel, de ses possibilités d’emploi, de ses services et de sa vie culturelle. Evidemment, la qualité du cadre de vie peut varier en fonction du quartier et des préférences individuelles.
Un total (prévisionnel) de 185M€ d’investissements sur le port Vauban par les revenus tirés de la plaisance, dont 75 seront destinés au stationnement de voitures (contre 25 initialement).
Ce parking sera(it) sous le môle de l’actuelle capitainerie.
1 – Entendrait-on déjà les plaisanciers se dire menés en bateau de voir partir leur argent pour autre chose que leurs propres intérêts,
2- Entendrait-on déjà les boulistes faire quelques vagues de voir le jeu de pétanque disparaître (à minima temporairement…) 😉
3- Entendrait-on déjà dire qu’on est encore bien ancré dans l’ancien temps du « tout voiture »…
4- Et entendrait-on aussi les férus d’histoire être au taquet lors des fouilles archéologiques préalables…
Ces millions d’euros déjà engloutis en village des artisans toujours pas ouvert pour causes (dit-on) de malfaçons, en capitainerie lounge pour le quai des milliardaires, en colonnes rostrales malvenues, et d’autres, sont-ils exagérés ?…
Certes depuis 2017 la municipalité peut se féliciter de recevoir environ 13M€ par an du délégataire, qui pour ce faire, a creusé son déficit, et organisé habilement sa trésorerie…
Certains disent qu’on aurait pu récupérer 13M€ sans mettre en délégation… On ne saura pas. Mais on sait que le modèle actuel a saigné la petite plaisance, qui tantôt s’est entendu dire que les prix augmentaient pour se mettre au marché, et désormais que leur tarif baisse pour se mettre au marché.
Combien de petits plaisanciers d’ici ont jeté l’éponge de ne plus pouvoir payer 3000 euros par an quand ils payaient 1500 auparavant… C’est ainsi que le gestionnaire s’est permis de retirer 100 places bateaux de moins de 12m.
Récemment un exercice a montré qu’aller chercher sa baguette en voiture coûte l’équivalent d’une demi baguette de plus. Ok, mais le temps c’est de l’argent aussi non ? 😉 Et c’est là que notre graphique d’isochrones intervient !
Celles et ceux qui viennent de prendre un instant pour lire la définition sur wikipédia restent un peu dans le flou, n’est ce pas ?
Exercice pratique : j’habite au 72 boulevard Wilson (au hasard, si ça gène quelqu’un on change ;)), et j’ai entendu dire en 2020 que le maire d’Antibes souhaitait la présence d’un parc urbain à 10 minutes à pieds du domicile de chaque antibois(e)… Mais qu’y a-t-il à 10 minutes autour de chez moi ?
Il suffit de quelques minutes de patience pour s’approprier l’interface, mais rien de bien méchant. On zoome sur la carte pour y découvrir peut-être des espaces un peu vert, un peu calme, à quelques enjambées.
L’outil montrera toujours qu’il faut moins de temps en voiture pour atteindre la baguette. Toutefois, faut-il en déduire que la voiture fait gagner du temps ?
En effet, n’ignorons pas les aléas du trafic, ni ceux de la recherche de place de parking 😉
Il est des exercices simples qu’on ne fait tout simplement jamais. Et pourtant ils peuvent être forts d’enseignement… Par exemple, combien me coûte réellement la baguette de pain que je vais chercher en voiture… 4 exercices pour la plage 🙂
Exercice 1 : combien de kilomètres puis-je parcourir avec un verre à vin rempli d’essence ?
Tic tac tic tac… 😉
Un verre à vin rempli à ras-bord contient environ 15 centilitres (0,15 litres). Supposons que la voiture consomme en moyenne 6 litres aux 100 kilomètres (6 L/100 km).
Pour calculer la distance approximative parcourue avec la quantité d’essence correspondante, dans cette voiture économique, le calcul est simple :
Distance = (Capacité du verre à vin en litres) / (Consommation de carburant en L/100 km)
Dans cet exemple :
Distance = 0,15 L / (6 L/100 km) = 0,15 L / 0,06 L/km = 2,5 km
2,5 kilomètres, c’est peut-être bien la distance aller-retour à la boulangerie !
Exercice 2 : combien coûte l’aller-retour en voiture pour aller chercher le pain ?
A 2€ le litre d’essence, le calcul est simple : 0,15 L x 2, ça fait 30 centimes.
Exercice 3 : Et combien de temps ma voiture peut-elle tourner au ralenti avec les 15 cl d’essence ?
La consommation de carburant est d’environ 0,5 litre par heure pour une voiture avec un petit moteur (en gros c’est 0,5 litre par heure, par litre de cylindrée).
Avec une moyenne de 0,5 litre par heure pour notre petite citadine et notre verre à vin de 15 cl rempli d’essence, le temps resté au ralenti avant que le verre à vin d’essence ne soit consommé :
Temps = (Capacité du verre à vin en litres) / (Consommation de carburant au ralenti en L/h)
Dans cet exemple :
Temps = 0,15 L / 0,5 L/h = 0,3 heure = 18 minutes
Exercice 4 : Du coup quand je m’arrête devant la boulangerie en laissant tourner le moteur pendant 6 minutes, ça me coûte combien ? Avec 1 litre d’essence à 2€ bien sûr…
Une règle de trois suffit : 2 x (0,15 L x 6 minutes / 18 minutes) = 10 centimes.
Voilà voilà, aller chercher le pain en voiture m’aura coûté 40 centimes, soit presque une demi-baguette en plus…
Le 15 Juillet le maire d’Antibes a pris la décision de sanctionner le jet de mégot sur la voie publique, et généralement sur le domaine public. Une sanction de 4e classe, qui coûte donc au minimum 90 euros.
Les considérations ou justifications de cette décision évoquent que la ville dispose de nombreuses poubelles et cendriers. C’est l’occasion de rappeler l’existence de la carte « gestion des déchets » que l’association tente de maintenir grâce aux données publiques.
Chacun se fera sa propre idée de la suffisance de cendriers/mégotiers. En tout état de cause, il est bon de rappeler que jeter son mégot dans une poubelle nécessite de prendre garde à ce qu’il soit bien inerte.
Le conseil municipal du 13 Juin 2024 à Antibes était l’occasion de débattre sur le plan de prévention du bruit qui a fait l’objet d’une enquête publique en Mars-Avril…
Vu les remarques sur facebook en réaction à la publication du maire Jean Leonetti, il y a fort à parier que cette enquête publique sur les sources de bruit à Antibes était passée inaperçue, pour ne pas dire inaudible…
Trop peu de communication sans doute sur un sujet qui touche pourtant directement la qualité de vie en ville, notamment d’Antibes.
Au delà de l’annonce faite sur ce site Juantibois.fr (ci-dessous), des remarques observations ont été transmises à la mairie.
Notamment il était regrettable que le projet présenté ne contenait que trop peu de données permettant un vrai diagnostic. Sans diagnostic, comment soigner, pourrait-on dire à notre maire diplômé de médecine.
Exemples :
– aucune donnée sur le nombre de signalements reçus par les services municipaux
– aucune donnée sur le nombre d’infractions constatées, alors même que les mesures en vigueur font état de cette possibilité – aucune donnée, attention ça peut piquer, sur le nombre de chantiers en tout genre, qui occasionnent des gènes parfois sur de longs mois ! Et pourtant le maire sait très bien le nombre de permis qu’il accorde, et les dérogations pour permettre les transports routiers de matériau, etc…
Faire du compost est plutôt simple. Doit-on le faire ? Peut-on le faire ? Qui doit faire quoi …? Autant de questions qui sont posées dans l’actualité récente.
On entend ici et là : « Les villes ont l’obligation de donner des bacs de compostage, alors il faut qu’elles fassent !« … ou encore « Le compost, ça pue, ça attire les rats, mouches et autres nuisances…, pas du tout envie de le faire !« …
Bref, c’est pas gagné comme dirait l’autre…
Commençons par le commencement : si nous, citoyens, faisions, tentions l’expérience, pour voir ?
Le problème pour beaucoup est que les conteneurs de 400 litres proposés par UNIVALOM ne sont pas vraiment adaptés au logement en appartement. N’y a-t-il que des habitants en maison individuelle à Antibes ?
« Y a qu’à demander un composteur collectif pour la résidence ! » Oui mais alors qui va s’en occuper, et comment être certain qu’il sera bien géré afin d’éviter les nuisances ?…
Venons en au fait : faire du compost, même sur sa terrasse/son balcon, c’est plutôt simple à essayer.
Achat d’une jardinière en bois par exemple : 40 euros, achat d’une cisaille à haie par exemple : 10 euros. Achat d’un peu de terreau : 10 euros. Un carton pour faire office de couvercle.
Remplir la jardinière au 2/3 de terreau. Trouer le carton. Tout est prêt.
Déposer les épluchures, coques et noyaux de fruits, restes de légumes, coquilles d’oeufs…
** Ne pas déposer restes de fromage, viande ou plats cuisinés ! **
Grâce à la cisaille, découper grossièrement les restes végétaux et mélanger avec la terre. Puis couvrir.
Vérifiez régulièrement, normalement on y fait un tour au moins 1 fois par jour, qu’il n’y a pas de pourriture. Et s’il y en a, remuer.
En réutilisant la terre dans des pots, les enfants pourront découvrir que les graines des restes de légumes ou fruits font bien pousser de nouvelles plantes.
Le compost est très germinatif. Il n’est pas rare d’y voir germer des arbres fruitiers.
Vous découvrirez qu’il n’y a pas vraiment d’autre odeur que celle de la terre humide. Rien de désagréable.
Il se peut toutefois que des moucherons parviennent à s’y reproduire… Une gêne relative que l’on peut contrôler en confectionnant un piège à l’aide d’une bouteille en plastique, que l’on découpe pour retourner le goulot vers l’intérieur, et dans laquelle on verse un verre de cidre, ou quelques épluchures. En revanche, ça, ça peut « refouler du goulot » au bout d’un moment ^^ Alors on jette le tout au compost, et on remplace.
A essayer, au moins. Et puis si ça ne marche pas, on fera une boite de rangement avec la jardinière 😉
Aux portes d’Antibes, en direction de Sophia, celles et ceux qui transitent en voiture ont bien remarqué les défrichements. Certains les attribuent au projet de centre commercial Opensky, désormais “Village de Sophia”, dont il est question depuis plus de 15 ans.
Le projet immobilier “proposé” par la compagnie de Phalsbourg fait partie d’une série de projets dits “Opensky” que la société a vendu ici ou là avec plus ou moins de succès. Il suffit d’une recherche google pour s’en convaincre https://www.google.com/search?q=compagnie+de+phalsbourg+opensky
L’ancien maire de Valbonne Marc Daunis avait donc “acheté” le projet, signé le permis pour cet aménagement sur environ 10 hectares. C’était sans compter les recours puis les élections municipales.
Avec l’élection d’un maire écologiste, Joseph Cesaro, le projet prenait du plomb d’aile.
Sauf que la SCI Brutus (c’est le petit nom que la compagnie de Phalsbourg a donné à sa petite filiale au capital de 1000 euros créée pour gérer le projet immobilier à près de 200 millions d’euros) a eu raison de Mr Cesaro. Il fallait s’y attendre 😉
Le projet a été légèrement transformé. De Opensky, manifestement commercial, on passe à “Village de Sophia”, manifestement plus vendeur.
N’oublions pas toutefois que le président de la CASA Jean Leonetti n’est pas en reste dans l’histoire politique de ce projet. Il a lui aussi ses petits projets avec la compagnie de Phalsbourg, comme par exemple Ecotone, pour 30 000m2 de bureaux aux 3 moulins https://www.juantibois.fr/blog/2021/07/antibes/expression-libre/antibes-enquete-publique-ecotone/. Oui c’est à 2 pas du projet en question ! Qui lui même est à 2 pas du centre commercial Carrefour…
L’association MySophiaAntipolis avait été à l’origine des premiers recours contre un projet jugé insensé. Et commenté les propos de Jean Leonetti.
Aujourd’hui, les décalages du projet (qui ne sont peut-être pas étranger aux divers déboires de la compagnie Phalsbourg dernièrement) rendent un nouveau recours possible. Il est porté par l’association “En toute franchise” (Association de Défense de la préservation du Cadre de Vie et des Commerçants-Artisans) (https://en-toutefranchise.com/) et le GADSECA (Groupement des Associations de Défense des Sites et de l’Environnement de la Côte d’Azur) (https://www.gadseca.org/).
Jusqu’au 15 Avril 2024 la mairie d’Antibes Juan-Les-Pins organise une consultation sur le plan de prévention du bruit. Vous sentez vous dans une zone où les nuisances sonores méritent que la collectivité prenne des mesures de réduction ou de prévention ?
Le document à lire est assez pédagogique.
Il permet aussi de se faire une idée sur des actions, et leur coût, qui auraient contribué à la réduction du bruit dans certaines zones ces dernières années.
D’ailleurs, le constat est sans appel : création de parking, réfection des chaussées, zones piétonnes, tout porte à croire que les déplacement en véhicules sont les premiers facteurs de bruit 😉
Ceci étant, plusieurs sujets échappent au rapport.
Le florilège de bâtiments en construction génère non seulement du trafic de véhicules bruyants, mais aussi des nuisances de bruits de chantier parfois insupportables quand ils ne cessent pas pendant des heures, de 7h à 20h ! Ce qui est malheureusement permis par l’arrêté préfectoral de Février 2002. Les opérateurs de chantier peuvent éventuellement aussi prendre de mesure intelligentes.
Dans tous les cas, votre avis et idées comptent surtout pour le présent et l’avenir ! Alors prenez 30 petites minutes pour jeter un oeil à la quarantaine de pages et schémas du projet.
Antibois et touristes, ce message est pour vous ! Pour aller faire une course, il suffit souvent d’aller à pied. Ou en bus, grâce au réseau de transport en commun. Et puis on savait qu’on pouvait se garer en ville en voiture, on sait désormais stationner un vélo… carrément tendance. Dans ces 2 derniers cas, une carte des parkings de la ville s’avère être utile.
On essaiera de placer les parkings pour 2-roues, car il y en a aussi.
La carte interactive propose aussi les emplacements des bornes de recharge pour véhicules électriques. Emplacements gratuits d’ailleurs.
Et justement, la carte ne montre que les lieux de stationnement gratuits.
Pour avoir une mer propre, il faut des plages propres, et évidemment une ville propre. Et le contraire aussi… Dans tous les cas il faut espérer que personne ne doute que les déchets laissés derrière soi, voire jetés parfois 🙁 terminent à la mer, soit emportés par les eaux de pluie, soit soufflés le vent. Mais où sont donc les poubelles à Antibes ?…
Est-ce qu’une carte des endroits où l’on peut jeter ses déchets à Antibes Juan Les Pins servirait à réduire le geste ultime qui conduit à se débarrasser salement d’un “truc” encombrant, faute d’avoir trouvé le bon endroit où le déposer… 😉
Ce serait super. Et c’est aussi aider les bénévoles qui parfois prennent de leur temps pour corriger les petits défauts de la nature humaine. Cliquez sur la carte pour la rendre interactive.
Gérer ses déchets, trouver les poubelles à Antibes
Après avoir recensé des arbres, et en avoir coupé d’autres, voilà que la ville replante. Et c’est tant mieux.
L’illustration de cette publication est volontairement peu flatteuse. Prise en hiver, les feuillus de la place De Gaulle, sont peu visibles. Ils poussent, depuis la bétonisation de la place. En tout cas ce lieu de passage et de vie, défraie la chronique, tantôt pour éviter le béton, tantôt pour éviter les oiseaux…
Encore faudrait-il que ces arbres protecteurs contre les rayons du soleil et la chaleur, soient plantés là où il faut. Encore faudra-t-il qu’ils soient plantés avec suffisamment de substrat pour s’enraciner correctement et pour avoir la possibilité d’aller chercher l’eau au plus profond.
Sans quoi ils mourront…
A bien regarder d’en haut, Antibes est une ville plutôt arborée. Les résidences des hauteurs ont toutes un espace vert. Les arbres ne sont pas rares le long des rues.
Pour autant, l’impression voire le constat que le centre ville est de moins en moins vert est fréquemment le sujet de débats. Des arbres sont coupés là où ils procuraient pourtant un peu d’ombre en pleine ville lorsque le soleil est au zénith. Le mouvement imperceptible de leurs branches ou feuillages, les vols ou chants d’oiseaux vivifiaient sans doute l’immobile immobilier en pierres ou béton…
Alors selon vous, où ne faut-il pas couper les arbres, et où faut-il en planter ?
L’esplanade du 11 Novembre à Antibes, grand espace vert sur le port Vauban, était menacée d’être transformé en parking semi-enterré… Une pétition avait circulé en 2020. Sur fond de cafouillage, la pétition était sans doute gagnée d’avance.
Car c’était écrit dans la délibération du conseil municipal du 12 Juillet 2019…
« Par arrêté préfectoral du 16 novembre 1987, l’État en a ainsi transféré gracieusement la gestion, sans durée, afin de réaliser un aménagement routier des abords du port Vauban (pour une superficie de 14 650 m²) et des trottoirs et jardins aménagés en espaces publics (pour une superficie de 14 860 m²), à l’exclusion de toute installation commerciale…«
Certes, le conseil avait voté en 7 septembre 2018, « pour le retrait de la parcelle de 14 860 m² du transfert de gestion initial de 1987, et, pour un nouveau transfert à l’euro symbolique, toujours en cours, afin de l’affecter au service public portuaire concédé à la SAS VAUBAN 21 et lui permettre de réaliser son projet de parking souterrain. Les limites du domaine portuaire concédé à ce délégataire du service public portuaire par délibération n°3003-16 du 17 décembre 2016 sont inférieures aux limites citées de 1984, car strictement limitées aux quais et terre-pleins.«
Eh oui, au moment de l’attribution de la délégation de service public à Vauban 21 en décembre 2016, rien ne permettait d’envisager les travaux de parking à 20M€ ! Et donc qu’il a été question de corriger l’erreur après coup en 2018. L’état aurait-il refusé la transaction qui devait affranchir de la contrainte ? « Nos élites » ne le diront pas. Certains aimeront dire qu’ils ont entendu les citoyens…
Est-il utile d’ajouter qu’il était question de creuser dans le port antique d’Antibes. A cette lecture, il est facile d’imaginer que le chantier serait impacté par les vestiges qui seraient remis au jour.
Par décision du 25 Juillet 2023, et manifestement suite à décision du tribunal administratif du mois de Mai 2023, la commune modifie le règlement de l’accès au plages en laissant clairement le droit de passage, voire de place de baignade le long des plages « privées » (elles ne sont pas privées : l’exploitation est déléguée moyennant une rémunération pour la ville).
Au fait, qu’est ce que la « laisse des eaux » ou plutôt la « laisse de mer » ?
Du verbe « laisser », ce que la mer laisse. Au mieux ce ne sont que des déchets organiques, qui sentent parfois mauvais lorsque les fameux sabots de Venus s’échouent au printemps. En tout cas, par ces rejets, la mer en dit trop souvent long sur notre je-m’en-foutisme, ou plutôt celui des autres d’ailleurs 😉 …
Du plastique dans la laisse de mer ? Ne l’y laisse pas ! Aucun risque c’est propre vu que ça a été lavé par la mer…
Un site toujours incontournable pour qui veut savoir dans quelle eau il ou elle va se jeter pour tenter de se rafraîchir à la plage. Zoom sur Antibes où la qualité des eaux de baignade semble s’être améliorée par rapport à 2022. Jusque à maintenant.
Par exemple, en 2022, la plage de la Gravette a été affectée par des pollutions diverses, notamment la présence de e-coli.
Le problème reste que l’analyse n’est rendue publique que plusieurs jours après la collecte.
Et même il arrivait souvent avant 2021 que les pollutions ne donnent même pas lieu à fermeture des plages impactées (bien souvent la conséquence de fortes pluies qui conduisent à « nettoyer » les voiries dont une partie finit en mer…). C’est ce qui avait amené à faire la promotion du site web d’information sur la qualité des eaux de baignade.
En cet été caniculaire, qui préfigure sans doute ceux à venir, qui aimerait pouvoir se promener à l’ombre des arbres d’un parc urbain ? Et pourtant les espaces boisés sont interdits entre le 18 Juillet et le 3 Septembre !
Certains applaudiront cette mesure de sécurité pour ne pas voir un feu se déclarer aux portes ou au sein de la ville par le fait de l’inconscience de certain(e)s.
D’autres pourront dire que les incendies nés de l’inconscience de certain(e)s ne sont pas un risque nouveau. Et qu’il serait peut-être temps de mettre en oeuvre tous les moyens de prévention et de défense nécessaires pour préserver les accès à des espaces qui participent de la qualité à toute époque de l’année, y-compris pour les touristes.
Une idée : former des agents pour accompagner des patrouilles de citoyens bénévoles
Braver l’interdit, une bien belle leçon d’exemplarité, à l’heure ou justement les uns et les autres se plaignent du non respect de ceci ou du non respect de cela…
L’exemplarité aurait été de contester l’arrêté. C’est la loi. Dès lors, pourquoi ne le font-ils pas ?…
Bref, une question se pose tout de même sur le fond : combien de m3 d’eau sont consommés chaque année par les douches installées sur les plages ? Si le calcul n’est pas fait ça serait bien de se donner les moyens de pouvoir le faire l’an prochain. Merci.
Un titre qui ramène les plus vieux antibois dans les années 1970. Les habitants les plus récents quant à eux, ignorent que quasiment toutes les plages d’Antibes sont artificielles. Leur construction a fait gagner plusieurs hectares de terrain sur la mer.
C’est à l’aide de clichés photographiques disponibles sur le site de l’IGN https://remonterletemps.ign.fr, que l’on peut tirer le fil de l’histoire du tourisme à Antibes Juan les Pins.
Plages de galets ou bien rochers
Les clichés aériens les plus anciens montrent les plages de galets, comme au fort carré. Celle-ci reste préservée dans son état naturel encore aujourd’hui.
La plage du fort carré en 1920
Juan-les-pins, station balnéaire
C’est sur les rives de Juan-les-pins que l’aménagement des plages de sable commence dans les années 1920.
Une vue magnifique de Juan-les-pins et Antibes en 1920, l’embarcadère en premier planEn 1926, plages de galets ou de sable ?1951, les plages (et l’hôtel Provencal en enfilade)En 1964 on distingue très bien les enrochements et les bandes de sable sur le littoral
Dans les années 1960, l’activité s’étend en direction du cap d’Antibes, avec notamment la construction de port Gallice et des enrochements qui permettent de créer 2 nouvelles plages.
En Août 1967, le port Gallice et le port du Crouton, ainsi que leur plage respective
Coté Antibes, la Salis d’abord, et la plage du Ponteil bien plus tard !
Du coté d’Antibes, en 1929, on n’a guère que l’anse Saint Roch pour faire trempette entre la vieille ville et le fort carré. Ou bien au sud, vers l’Ilette, le long de la route qui mène au cap.
1929, la route ‘touche’ la mer depuis le square Albert 1er jusqu’à la plage du Bacon
En 1964 la plage de la Salis est créée et séparée du petit port par une digue, permettant d’ailleurs d’agrandir ce port. La future plage du Ponteil reste une zone abri accueillant quelques petit bateaux.
1964, la plage de la Salis, et le petit port
Ce n’est qu’en 1980 que la plage est créée au Ponteil !
En 1981, la plage du Ponteil en chantier.. et en 1982, les premiers baigneurs et le parking plus sauvage qu’aujourd’hui
Et la plage de la Gravette bon-sang ?!
Non, ce n’est pas la plage antique d’Antibes… Pour preuve ce cliché aérien de 1920.
En 1920, séchage de linge sur l’esplanade de la Gravette… pas de plage !
La plage de la Gravette est créée à l’occasion de la construction du port Vauban en 1970. Les matériaux extraits par dragage du port étaient rejetés à la Gravette, y-compris les restes des épaves des navires qui gisaient dans l’anse depuis des siècles.
1970, la grande Gravette et la petite Gravette sont créées
Les fameuses plages de la Garoupe et des Ondes étaient-elles des plages ?
Comment oublier les 2 plages que certains considèrent les plus belles plages d’Antibes ?
En 1954, l’anse de la Garoupe, et sa toute petite plageEn 1959, y a-t-il du sable sur l’actuelle plage des ondes ? A gauche on distingue le petit port abri de l’Olivette
Du sable qu’il faut remettre régulièrement, et qu’il faut trouver quelque part
Selon France TV, « A Antibes, en 2021 la facture d’engraissement des plages s’élève à 200.000 euros à la charge de la commune. Il y a 4 ans, c’était 50.000 euros.«
Enfin, à défaut de considérer que les plages de sable sont un « must-have », et qu’on peut donc les laisser disparaître, la question de l’approvisionnement en sable se prépare à l’aide d’études géologiques sous-marines (http://infoterre.brgm.fr/rapports/RP-56602-FR.pdf) . Il est en effet peut-être préférable de « faire revenir » le sable depuis la mer, plutôt que le faire venir par camion.
Extrait d’une étude commandée au BRGM (bureau de recherche géologique et minière) en 2008
Monsieur le maire, […] 1- Vous disiez en conseil municipal “avoir un bateau dans le port Vauban n’est pas essentiel à la vie, c’est un luxe”, avez-vous le même avis concernant l’accès au quai des milliardaires ? 2- Avez-vous signé en 2017 un arrêté municipal interdisant l’accès au quai des milliardaires, qui fait partie du domaine public ?
C’est en ces termes qu’une lettre cosignée par 200 personnes interrogeait le maire Jean Leonetti à propos de la délégation de service public du port Vauban.
Concernant la fermeture du fameux quai, voilà donc ce qu’il écrit : « Suite à un courrier de saisine initiale de Monsieur le Préfet en date du 15 février 2016, l’Autorité portuaire a dû lancer une réflexion en matière de sûreté portuaire. A ce titre, le Quai Camille Rayon a été naturellement identifié, dès le lancement de l’audit portant sur la sûreté portuaire, comme zone sensible, confirmée dans le rapport d’évaluation de sûreté en date du 28 juin 2019, et a donc été classé, in fine, ZNLA (Zone Non Librement Accessible) au titre d’une réglementation internationale. La fermeture de ce quai est donc uniquement liée à des mesures de sûreté qui s’imposent désormais à la Ville, dans le cadre d’un Plan de Sûreté Portuaire approuvé par la Préfecture le 20 mai 2020. »
Comment lire cette réponse ?
1- « le Quai Camille Rayon a été naturellement identifié, dès le lancement de l’audit portant sur la sûreté portuaire, comme zone sensible »
Naturellement… un adverbe qui en dit long. Un synonyme de « bien évidemment » trop souvent utilisé par les dirigeants pour éviter de donner quelque explication que ce soit.
2- « La fermeture de ce quai est uniquement liée à des mesures de sûreté qui s’imposentà la Ville«
Or l’article R5332-29 du code des transports dit « Le plan de sûreté est approuvé, après avis de l’autorité portuaire, par un arrêté du représentant de l’Etat dans le département qui détermine les restrictions apportées à sa publicité.«
Alors, la mairie, autorité portuaire, n’a visiblement pas levé d’objection suffisante, si elle l’a fait… Elle a bien, elle-même, autorisé la fermeture du quai des milliardaires.
Bref, il n’empêche que le maire ne répond pas à la question : où est l’arrêté municipal qui interdit l’accès depuis l’été 2017 ? D’ailleurs comme le montre le reportage, il n’y avait pas d’affichage légal pour expliquer l’interdiction.
Alors, qui veut continuer à creuser le sujet pour trouver le plan de sûreté qui explique sans doute pourquoi le quai est « naturellement » fermé ?
On avait tous jusqu’au 15 Novembre 2021 pour envoyer des observations au commissaire enquêteur en charge de cette première modification du Plan Local d’Urbanisme 2019, à peine 2 ans après son approbation par le conseil municipal. Les quelques considérations suivantes ont notamment pour objectif, en mettant en lumière les informations insoupçonnées que l’on trouve dans le PLU, de susciter l’intérêt du plus grand nombre, et pourquoi pas de favoriser l’envoi des observations au commissaire enquêteur, si jamais il y avait une nouvelle enquête… C’est le cadre de vie à Antibes qui se joue par cette exercice qui doit être collectif !
Pour faciliter votre plongée dans cet exercice intéressant puisqu’il vous permet de contribuer à votre futur cadre de vie, nous avions déjà expliqué comment lire le PLU.
PLU : Plan Local d’Urbanisme (Code Urbanisme L151-1) PADD : Plan d’Aménagement et de Développement Durable (Code Urbanisme L151-5) OAP : Orientations d’Aménagement et de Programmation (Code Urbanisme L151-6, L151-7)
En préambule de cet humble exercice qui vaut ce qu’il vaut, et qui peut être modéré par qui veut bien en parler, on démarre par un constat sans appel en page 486 du rapport de présentation (1A) : fausse route depuis 2011 ? Ah… ça promet.
Dysfonctionnements à cause du PLU de 2011… Au fait, qui gérait ?
Sur quoi porter son attention dans cette modification ?
Les secteurs « à enjeux » dits aussi stratégiques : les 3 Moulins (autour de l’autoroute), les Terriers, les Combes, les 4 chemins, l’ex zone portuaire des pétroliers (entre le port et la voie ferrée), Jules-Grec, sans oublier le fameux Marenda-Lacan.
Les entrées de ville : au nord ouest (entre l’autoroute et Croix-Rouge), et nord en venant de Biot (les 4 chemins) et le long du bord de mer (du fort carré jusqu’au port), et à l’ouest (depuis Golfe Juan).
Secteur dit « des pétroliers »
Bref, les entrées de ville sont les secteurs en mutation. On note que le quartier de Saint Maymes est ajouté aux OAP (3) Si vous vivez dans ces quartiers il est recommandé de lire les documents correspondants. Vous y découvrirez entre autres choses des plans tels que ci-contre.
Que ne sait-on pas déjà ?
Personne ne sera resté indifférent au fleurissement de l’éco-quartier Marenda Lacan, qui pousse à l’extrême le verdissement de ce quartier en installant des oliviers en pot sur le toit terrasse du blockhaus. Sarcasme ou humour.
Ecotone : cliquez pour agrandir
En outre, une enquête publique concernant le projet Ecotone dans la zone des 3 moulins a recueilli de nombreuses observations, qui n’ont pas empêché la SCI Matcha de déposer son permis de construire pour les 30 000 m2 de bureaux. Qui s’ajouteront aux locaux déjà vides de Sophia Antipolis. A moins de transformer Sophia en résidentiel ?
La mairie a aussi dévoilé notamment, par le biais de la presse locale, qu’un parc urbain serait réalisé aux Combes, et que la surface déjà artificialisée des entrepôts Mauro à l’entrée de la ville au fort carré, le long de la ligne ferroviaire verrait la construction de 200 logements.
Que présente la mairie ?
… Paragraphe b), qui fait suite au a) créer des parcs et des jardins publics
Le rapport de présentation des modifications (1B) met en avant le projet de « ville-parc » que la communication municipale mettait en avant depuis 2019 (ah oui, tiens, juste avant les élections…). Force est de constater que cette « ville-parc », pour être effective, a besoin d’une modification des « prévisions locales d’urbanisme ».
En revanche, la « ville parc » ne fait pas vraiment la place à la mobilité douce. Il semble que la municipalité n’entende se concentrer que sur le transport public, notamment le bus-tram qui, vous l’avez désormais compris, n’est absolument pas un tramway.
Bon, cette modification « verte » voudrait se faire passer pour positivement anodine, du genre, « on verdit le cadre de vie à Antibes c’est cool, ne regardez pas plus loin »)… Pourtant il ne faudrait pas occulter les points plus techniques qui viennent ensuite. Car il est bien question de corriger certaines règles qui prêtaient visiblement à interprétation, ou encore de mettre à jour des éléments selon les besoins de certains projets en cours, comme celui du bus-tram. Si cette phrase vous choque c’est normal ! Car vous avez raison, un plan n’est pas destiné à s’adapter à ce qui se fait déjà, mais plutôt à prévoir ce qui va se faire.
Un projet de logement social à l’angle de la route de Grasse et de la Sarrazine.
Béton ou pas béton ? Logement ou pas logement ?
Les zones à enjeu
Le rapport indique que la population est stable plutôt qu’en croissance. Et pas qu’un peu, puisque l’estimation de 0,6% de croissance est revue à 0,1%. Ceci étant, on serait même plutôt moins nombreux, selon l’INSEE. Il est donc question de projeter seulement 1220 habitants de plus à l’horizon 2030. Et pourtant on veut construire 5750 logements sur la même période ! Voir les pages 492 et 493 du rapport de présentation (1A).
Vert ou pas vert ?
On peut noter avec satisfaction que la modification prévoit la création de nouvelle activité agricole en remplacement des serres. Là où ce sera possible.
Comme écrit plus haut, on n’a toujours pas grand chose sur le vélo. Et les « parcs relais » de stationnements périphériques font doucement rire car ils ne relient pas grand chose. Mais bon, ils servent de stationnement riverain, c’est déjà ça.
D’ailleurs s’agissant de la périphérie de la ville, on apprend que c’est justement là que la nature doit être, pour affirmer les limites d’urbanisation. Une ceinture verte, pour bien construire au milieu ! N’importe quoi, il faut disséminer le tissu vert, car un maillage de réserves vertes permet d’entretenir la biodiversité.
Parcs et jardins
Voir si l’ajout des arbres ne cacherait pas la forêt de béton qui s’annonce 😉
Conclusion
Intéressons nous à ces informations publiques, et contribuons, pour faire évoluer le cadre de vie à Antibes comme nous le souhaitons collectivement. C’est la vraie politique.
Le quai des milliardaires est fermé depuis l’été 2017, année à laquelle la mairie a confié la gestion du port Vauban à la société Vauban 21, filiale de la CCI Nice Côte d’Azur. Et pourquoi hein ? C’est ce que nos amis touristes se demandent aussi, alors que le quai, inauguré en 1986, permettait depuis 30 ans, hiver comme été, tantôt une promenade, tantôt un jogging, tantôt une partie de pêche, tantôt une rêverie…
Alors pourquoi bon sang !?
Vous allez voir que c’est injustifié. Tout du moins les motifs restent inconnus, introuvables officiellement… Et il est temps de poser des questions…
Un quai très large, une cohabitation de 30 ans sans problème, et soudain, trop de circulation pendant les festivals et évènements d’été, c’est un danger pour les promeneurs dixit la CCI interrogée en 2017.
Un danger qui perdure l’hiver suivant, puis l’été suivant, comme expliqué sur France 3. En attendant, la patience voudra que l’on croie au projet de création d’une promenade sur la digue, dont on peut penser que vélos et tricycles seront probablement exclus.
Alors les suppositions vont bon train en commentaires sur les réseaux sociaux ou sites de tourisme. Et sur les quais du port Vauban aussi. Les uns parlent d’abord d’une décision prise après qu’un gardien du port a été agressé. D’autres disent que les milliardaires eux-mêmes ont demandé leur intimité. Des mauvaises langues disent aussi que le quai serait fermé pour tenter de faire revenir les milliardaires qui désertaient le quai dès 2017, en leur offrant un espace privé (cette hypothèse méritera quelques recherches intéressantes).
… Eh bien oui, sans information publique, que croire ?
Peut-être croire que la fermeture est la conséquence de l’attentat de Nice en 2015. Ahhhh… une piste valable ?
C’est l’hypothèse la plus crédible qui se répand sous l’acronyme « ISPS » : respecter le code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires. Cette réglementation consécutive aux attaques terroristes du 11 Septembre 2001 précise en effet comment les infrastructures portuaires qui accueillent des navires à passagers doivent être sécurisées.
Garantir la sécurité des navires de services, et permettre à leur passagers d’embarquer et de débarquer en toute sécurité. C’est bien le sens de la demande adressée le 15 Février 2016 par la préfecture à la mairie dans le cadre du rapport d’évaluation « Confidentiel sûreté » de l’infrastructure portuaire.
Mais alors, si le quai des milliardaires est la zone ISPS du port, les croisiéristes devraient transiter sur le quai des milliardaires ! Et pourtant, ne font-ils pas la navette avec leur paquebot depuis le quai en face de la grande roue ? Du coup on aurait une zone ISPS éphémère (et tout de même assez vulnérable…) parce que la zone ISPS prévue est inutilisable pour des raisons obscures…
Zone ISPS éphémère du port Vauban
Voilà, on a fait le tour des suppositions, mais elles restent suppositions. On n’est pas très avancé sur ce qui a motivé la fermeture de ce quai. Les raisons restent vraisemblablement dans la tête de celui ou celle qui l’a décidée… Cette personne semble-t-elle ignorer qu’entre suppositions et suspicions il n’y a qu’un pas ?
Quoi qu’il en soit vous avez des questions, n’est-ce pas ?
1- Est-ce donc la mairie qui a fermé le quai ? OUI, ce n’est pas la CCI.
Car il est bien clair que l’autorité portuaire est la ville comme l’indique bien la lettre de la préfecture ; ce n’est pas le délégataire de services (en 2016 toujours la SAEM Port Vauban). Dès lors il ne peut revenir au délégataire en place (depuis 2017, Vauban 21) de décider seul de fermer l’accès au quai.
Ce quai, comme tous les autres, reste et restera dans le domaine public. Quand bien même la gestion du port est déléguée, la circulation y reste sous l’autorité de la ville. Ainsi toute interdiction de circulation doit être édictée par un arrêté municipal.
Demandé à maintes reprises à la mairie et à la préfecture, personne n’a trouvé cet arrêté. Pas d’arrêté, pas de décision administrative… N’est-il pas difficile de contester une décision non prise ?? Malin.
Pour finir, le quai des milliardaires est actuellement fermé pour une bonne raison : des travaux. Et devinez quoi : il y a un arrêté municipal cette fois-ci, affiché devant la grille d’accès au quai. Interdiction d’accès du Lundi 1er Février 2021 au 20 Avril 2023.
Arrêté municipal 21 – 231
Vous aussi prenez le temps de chercher l’information, ne serait-ce qu’une heure par semaine.
Dans l’histoire d’Antibes, l’utilisation de l’anse Saint-Roch, devenue le port Vauban, est évidemment essentielle.
Cet article d’une association de défense des usagers du port Vauban, retrace en image les évolutions qui ont transformé le port d’Antipolis il y a 3000 ans en celui que l’on connaît aujourd’hui. La question de base concerne le financement de cette infrastructure. Car son évolution récente, par un projet affiché à 135 M€ d’investissements sur 25 ans, et une manne financière de plus de 300 M€ pour la ville sur la même période, saigne les petits plaisanciers notamment…
A la lecture des délibérations par lesquelles les conseils municipaux ont décidé des évolutions du port, on se rend compte qu’elles sont plus simples, plus concrètes, plus intelligibles. Les délibérations de nos jours sont presque illisibles. Volontairement ?…
Tant et si bien que, alors que le projet d’évolution date de 2016, la grande majorité des Antibois ne savent même pas à quoi ressemblera la fameux port qui fera l’histoire d’Antibes au 3e millénaire…
Alors que les ports de la côte d’Azur font parler d’eux dans les média, notamment par les actions de l’association anti-corruption Anticor, le port Vauban à Antibes n’est pas en reste.
Les plaisanciers et les antibois se sont réunis 4 fois à la fin de l’année 2021 pour dénoncer les abus que les plaisanciers ont subi et la fermeture du quai des milliardaires.
En attendant, les antibois distribuent de l’information qui donne matière à réfléchir !
La question qui se pose en filigrane : quand le port sera en faillite, qui épongera la dette ?
La première modification du PLU d’Antibes Juan les Pins approuvée en 2019 fait l’objet d’une enquête publique à laquelle tous les citoyens peuvent participer en envoyant leurs observations avant le 15 Novembre 2021 au commissaire enquêteur à l’adresse modif1plu-pda@ville-antibes.fr.
Mais enfin, avant de pouvoir faire de quelconques commentaires sur un document, il faut savoir lire, voire déchiffrer 😉 C’est l’objectif de cette publication. Et c’est vraiment pas trop compliqué !
L’enquête publique permet d’informer les personnes concernées, de garantir les droits des propriétaires et de favoriser la discussion sur le projet.
Les documents se trouvent ici sur le site de la mairie. Les pièces principales dans l’onglet « Pièces PLU » sont accompagnées dans d’autres onglets des avis et observations déjà communiqués au commissaire enquêteur.
Un onglet Pièces PDA est relatif à un volet particulier de cette modification : la commune crée 4 Périmètres Délimités des Abords, qui formalise la protection autour de certains bâtiments historiques.
Où trouver quoi ?
Le rapport de présentation (1A) fait presque 1000 pages, qui explicitent en détails toutes les modifications et leurs justifications.
Le rapport de présentation des modifications (1B) est moins volumineux en ce sens qu’il ne reprend que succinctement les modifications apportées depuis la révision du PLU approuvée en 2019.
Le Projet d’Aménagement et de Développement Durables (2) édicte de manière synthétique les grandes lignes expliquées dans le rapport de présentation.
Les Orientations d’Aménagement et de Programmation (3) synthétise les projets d’aménagement que la municipalité considère comme « à enjeux », à savoir Saint Maymes, les 4 Chemins, Jules Grec, et l’ancienne zone des pétroliers entre la voie ferrée et le port.
Le règlement (4) est le document technique qui définit les règles d’urbanisme applicables zone par zone, ainsi que les protections naturelles et architecturales. Les règles d’urbanisme sont notamment les hauteurs de construction, les reculs par rapport à la voirie, etc.
Un plan de zonage général (5) est accompagné de plusieurs plans « zoom » sur des quartiers.
La liste des emplacements réservés et des servitudes d’urbanisme (6) reprend en détail les projets de construction et les modifications de voirie.
Mais sans aller trop loin, on peut aussi évoquer le Plan de Prévention des Risques Inondation (7C) ou encore règlement local de publicité (16 et 16A) qui édicte les règles en terme d’affichage publicitaire sur le territoire.
Les documents sont nombreux. Mais la complémentarité des intérêts (et des centres d’intérêt) de chacun devrait pouvoir permettre des observations sur tous les sujets sur tout le territoire.
Revenons aux cartes d’Antibes car tout peut partir de là si tant est qu’on sait lire une carte.
Lire une carte donne déjà beaucoup d’informations utiles
Alors, que lire sur cet extrait de carte ci-dessous ?…
Tout le monde aura reconnu le port et le fort carré sans même penser savoir lire une carte 😉 Cet extrait du plan (5) couvre du Nord au Sud, l’entrée de la ville par la plage du fort carré au pont de la voie chemin de fer. Et d’Ouest en Est, du cimetière de Rabiac au port.
Le plan est jalonné de codes noir (UF, Nc, UDb, UEd3, etc) qui sont des zones. Chaque zone à des règles d’urbanisme spécifiques qui sont décrites dans le règlement (4).
Des pastilles roses à proximité des zones quadrillées, par exemple « 202, CO » à coté d’Anthéa, correspondent à des emplacements que les collectivités telles que la ville (CO), la CASA (CA), le département (DE), ont réservés pour des projets particuliers. Ce sont notamment des logements ou des voiries. Les détails sont dans la liste des emplacements réservés et des servitudes d’urbanisme (6).
Les étoiles brunes et les points verts correspondent respectivement à des bâtiments remarquables et à des arbres remarquables.
Voilà pour ces quelques éléments qui sont tout à fait exhaustifs dans la légende du plan de zonage général (5).
A nous de jouer !
Cliquez pour agrandir
Pour jouer un peu le jeu de découvrir ce qui se trame, mais sans être exhaustif, regardons un peu le plan ci-dessus, qui montre plusieurs choses. La commune entend créer une voirie qui traversera la voie de chemin de fer au niveau du parking du fort carré, mais c’était déjà la cas en 2019. On remarque aussi un grand emplacement réservé au sud du cimetière de Rabiac, qui correspond à la réalisation d’un équipement urbain de rétention d’eau, et qui correspond aussi à des expropriations. Et c’était déjà le cas en 2019. Mais on n’a toujours rien sur ce qu’il s’est passé au niveau des anciennes serres municipales (Château Salé), où est apparu un projet immobilier sans jamais qu’on ait pu le prévoir ! On note enfin, et enfin (!), que les arbres protégés apparaissent.
Eh bien, maintenant que vous savez comment survoler le PLU, à vous de jouer ! Qu’allez vous découvrir autour de chez vous dans le PLU d’Antibes ? 🙂
Se pose dès lors la question du chemin qui longe l’anse de l’argent faux, dite aussi ‘baie des milliardaires ».
On se souvient que le sentier autrefois fermé d’une grille au niveau de la plage de la Croë, a été prolongé après que la commune ait pris possession de la villa Eilenroc, héritée de Mrs Beaumont. Le sentier fait depuis le tour de la villa pour rejoindre la petite plage de galets dite « des milliardaires ». Mais il s’arrête là. Nouvelle grille.
Promenade littorale autour du cap interrompue, on ne peut la reprendre qu’à l’entrée de la batterie du Graillon, futur Espace Mer et Littoral en cours d’aménagement. Mais pour y arriver il faut « entrer dans les terres » en empruntant d’abord l’avenue Mrs Beaumont. Voie étroite et sans issue, ou piétons et véhicules cohabitaient depuis fort longtemps… En Juillet 2021 toutefois la municipalité a décidé de répondre favorablement à la demande de la vingtaine de riverains.
La question brûle les lèvres : la municipalité aurait-elle dans l’idée de prolonger le « sentier du littoral » par l’intérieur des terres ?
En tout cas c’est désormais bien à pied qu’on rejoint le Boulevard Kennedy, pour s’apercevoir assez vite que ce dernier est absolument inadapté aux piétons. 10 à 15 minutes à croiser des voitures, ça passe l’envie.
Cap d’Antibes, porte close…
Point de l’Ilette, patrimoine inaccessible
Décidément, la langue française nous joue des tours. Les choses que nous qualifions communément « des milliardaires » finissent par appartenir définitivement aux milliardaires. A ce sujet aussi « Pour la réouverture du quai des milliardaires« … 😉
Le 15 Septembre, le maire Jean Leonetti se rendait sur le chemin des Combes pour présenter le projet d’aménagement « d’un vaste poumon vert de plus d’un hectare« . Ce projet apparaît comme la transformation d’un terrain autrefois agricole en zone préservée de bétonisation. Et c’est une bonne nouvelle.
Ce serait une nouvelle meilleure encore si la visite du maire le 15 Septembre ne ressemblait pas à une présentation de ce qui a été décidé « en haut lieu ». Espérons que le maire ouvrait la voie à quelques semaines de concertations avec les riverains pour qu’ils y apportent leurs idées, et finalement soit partie prenante dans la (re)définition de leur quartier. Certes, pour porter des idées pertinentes, il faut ‘vivre le quartier’, mais aussi s’intéresser, et savoir trouver des bases de réflexion.
Les données publiques sont de plus en plus riches, et ça aide à comprendre. Tout d’abord, avec l’outil Google Earth, ou geoportail.gouv.fr, il est possible de « remonter le temps » grâce au prises de vue aériennes. On y découvre que la zone a été nettoyée de toute construction. Mais ce n’est pas pour autant que de nouvelles n’y pousseraient pas. Et pourquoi pas sur la partie Ouest (serres très visibles en blanc) qui a fait l’objet d’une transaction immobilière de 4,8 millions d’euros en 2017. A suivre, surtout par les antibois qui surplombent ces espaces.
2014
2016
2018
2019
Tout aussi intéressant, l’état met aussi en ligne les PLU (Plan Local d’Urbanisme) dématérialisés. Les informations y sont visibles par couches que l’on peut retirer pour voir clair. Mais en sélectionnant une parcelle, il est possible d’extraire une fiche détaillée qui liste l’ensemble des caractéristiques de la parcelle au niveau de l’endroit pointé. On s’aperçoit par exemple qu’une partie de cette parcelle est « protégée » au titre de la « trame verte et bleue » du PLU et du patrimoine paysager. C’est pourquoi il est normal de se questionner sur les travaux qui, entre 2014 et 2018, ont ravagé cette partie protégée.
Le programme de restauration des espaces de bon fonctionnement et de réduction du risque d’inondation dans la plaine de la Brague est une conséquence directe de l’épisode tragique du 3 Octobre 2015. En filigrane il est évidemment question de l’aménagement nouveau de l’espace naturel à l’embouchure du fleuve.
Le cabinet qui est intervenu dans l’ébauche de ce programme fait des propositions qui impactent très fortement les riverains du fleuve. Notamment le camping au nord du fleuve disparaît afin de redonner à la Brague sa capacité originelle. Le député Eric Pauget laissera-t-il disparaître son camping familial ?…
Extrait du cahier des charges, travail du cabinet Merlin en 2019
Quoi qu’il advienne du camping, entre autres choses, puisque les locaux de France 3 sont concernés par la re-naturalisation de la zone, nous nous sommes laissés dire qu’un projet de port maritime serait en gestation. On a du mal à croire que cela soit compatible avec la nécessité de préserver la capacité du fleuve, et on a du mal à croire que quiconque puisse vouloir risquer d’y mettre son bateau… Mais nous on serons sans doute surpris par le fait que l’homme ou la femme avide aura toujours tendance à laisser aux générations futures le soin d’assumer les conséquences de réalisations bancales.
Le commun des hommes et femmes verra les constructions sortir de terre comme une fatalité. D’une part, par désintérêt de la chose publique, mais aussi du fait de n’avoir pas été suffisamment impliqué ou consulté par les élus et les acteurs de politique publique. Pour l’exemple, voici ce que le cahier des charges impose « un engagement pour garantir la non diffusion au « grand public » des documents de travail préliminaires aux études« .
Les demandes d’autorisation de permis de construire sont une données publiques. La liste doit être affichées en mairie d’Antibes. En ce mois d’Août, pour la première fois, nous avons localisé les emplacements des demandes des habitants et des autorisations délivrées par la mairie. La carte ci-dessous est le résultat de ce travail.
Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) n’est pas qu’une carte, mais réellement un plan qui sert à projeter la ville de demain… Faudrait-il d’ailleurs le renommer Projet Local d’Urbanisme afin que tout le monde comprenne bien l’enjeu ?
Focus sur ce qu’est la trame verte et bleue, et un exemple concret de son intérêt, ou pas…
En France, la trame verte et bleue désigne officiellement depuis 2007 un des grands projets nationaux français issus du Grenelle de l’Environnement. Elle est constituée de l’ensemble du maillage des corridors biologiques (ou corridors écologiques, existants ou à restaurer), des « réservoirs de biodiversité » et des zones‐tampon ou annexes (« espaces naturels relais »). Elle vise à enrayer la perte de biodiversité (extraordinaire et ordinaire) alors que le paysage est de plus en plus fragmenté. C’est aussi la déclinaison nationale du réseau écologique paneuropéen. Elle vise à permettre et faciliter les échanges génétiques nécessaires à la survie des espèces sauvages, ainsi que retrouver le « bon état écologique » ou le « bon potentiel » des eaux de surface. Code de l’Urbanisme – Articles L.113 -29 et L.113-30 Code de l’Environnement – Article R.371-21
Cette définition étant donnée, prenons l’exemple du parc de l’Estagnol autour duquel quelques constructions sortent ou tentent de sortir de terre…
Sur le plan officiel ci-contre on note que la trame s’étend à l’est du parc. On peut donc imaginer qu’il est particulièrement risqué pour les propriétaires des terrains concernés d’entreprendre des travaux dans la zone. Et qu’a fortiori la municipalité veille…
La trame verte et bleue sur le parc de l’Estagnol
En images pourtant, la transformation hallucinante de cet espace. Le terrain a d’abord été clôturé, rompant ainsi la continuité écologique. Puis le vallon, zone humide (faut-il rappeler que l’Estagnol tient son nom de l’étang qui était à cet endroit il y a encore 70 ans) a été creusé, pour être ensuite remblayé, au point de se transformer en colline (une explication ? Impossible à obtenir). En tout cas, ces terrassements qui semblent servir la réalisation du permis de construire sur l’autre partie du terrain, détruisent ce que le PLU de 2019 avait voulu préserver. D’où le titre de l’article…
En 2019, c’était un vallon
Un vallon élargi en Mars 2021
Pour devenir finalement une colline en Juillet 2021
Enfin, une magnifique vue de dessus du chantier qui déborde donc allègrement, sans contrainte, sur la trame verte et bleue.
Pourquoi le quai des milliardaires est-il fermé depuis 2017 ? On aura tout entendu ! Aucun document officiel ne confirme sa fermeture. Y avait-il quelque chose de mal à faire du sport ou une promenade sur ce quai. Cela gêne-t-il vraiment les propriétaires des yachts qui sont rarement présents ? Et quand bien même, ne faut-il pas s’entendre pour cohabiter ?
Malgré des demandes répétées par divers moyens, les services municipaux s’en tiennent à m’avoir fourni un courrier de 2016 émanant des services de la DDTM, qui n’est pas un acte d’interdiction au quai dit « des milliardaires ».
La convention de Délégation de Service Public ne mentionne pas non plus l’interdiction d’accès de facto.
« 11.4 – USAGE DE TERRE PLEINS Les terre-pleins gérés par le Délégataire à ses risques et périls sont en principe ouverts aux piétons et/ou à la circulation et au stationnement des véhicules, sans autre restriction que les consignes édictées par les agents chargés de la police du port pour des motifs de sécurité ou en raison de travaux. »
A travers les réseaux sociaux, les rumeurs, les médias, le public a tout entendu sur cette restriction d’accès: – la norme ISPS (International Ship and Port facility Security) ; or tout le monde sait bien que les navires à passagers ne débarquent pas sur le quai des milliardaires – le niveau de sûreté par suite d’une altercation qui aurait eu lieu sur le quai en question en 2017 ; à ce compte là on interdit l’accès à tout le domaine public – la convention de délégation prévoit cette mesure ; ce qui est faux
Où est vraiment l’explication ? Elle est à la mairie, car comme le rappelle bien le courrier de la DDTM en 2016, la commune est l’autorité portuaire. Et c’est bien elle qui détermine les droits d’aller et venir sur le port !
Alors un (trop) long parcours de recherche de documents officiels a débuté en Avril 2019.
La demande d’explication se trouve désormais sur l’un des bureaux du service préfectoral de la DDTM (Direction Départementale des Territoires et de la Mer).
Et la demande perdure à la mairie. Il y a bien un arrêté d’interdiction d’accès affiché au portail clos en date du 28 Janvier 2021, mais il ne concerne que la durée des travaux de la capitainerie du fameux quai, détruite pour être reconstruite (des sous à dépenser). Bizarrerie, liée ou pas à la polémique sur l’accès au quai, cet acte a échappé à la publication au registre des actes administratifs.
Et il dit quoi cet acte ? Il réglemente l’accès du 1er Février 2021 au 30 Avril 2023 ! Et en substance, son article 2 dit « Un barriérage sera mis en place pour délimiter la zone de chantier afin de laisser l’accès au piétons ». Il n’est mentionné aucune interdiction pour les habitants. CQFD.
Opensky à Valbonne, Ecotone à Antibes, et carrefour. La ceinture plus ou moins commerciale autour de l’autoroute A8 au nord d’Antibes. Pourquoi pas, mais on peut poser des questions, non ?
A quand remonte l’appel à projet qui a conduit des candidats à projeter une construction sur ces terrains ? La SCI MATCHA, présidée en nom propre par Philippe Journo fondateur de la compagnie de Phalsbourg, est une société civile immobilière au capital de 200 euros. Immatriculée en Mars 2019, cette société ne rend pas ses comptes publics. Quelles sont les garanties, notamment financières, que le projet ne serait pas stoppé en cours de réalisation ?
Alors qu’il est de notoriété publique que Sophia Antipolis, en connexion directe avec le projet, compte 30000m2 de bureaux inoccupés, alors que les constructions de bureaux se multiplient étonnamment sur Sophia Antipolis et notamment sur l’autre versant de la Valmasque, alors qu’Amadeus, qui a occupé plusieurs sites dans Sophia Antipolis, quitte ses locaux pour déplacer ses activités vers Villeneuve Loubet, laissant ainsi des milliers de m2 vides, donc à prendre, à quel enjeu répond la construction d’un complexe qui ferait croître la capacité de bureaux de 100%?
Les surfaces en jeu sont certes déjà pour partie anthropisées, mais les infrastructures existantes n’imperméabilisent pas le sol, comme le montrent les photos prises dans la cadre de la notice paysagère. Le projet induit un risque d’inondation sur la bassin versant de la Valmasque, et donc de la Brague. Les façades végétalisées nécessitent des opérations d’entretien qui peuvent représenter une gêne sonore pour les occupants. Par ailleurs, la réglementation limite la quantité d’eau d’arrosage pouvant être collectée, ce qui pose question quant à la gestion de l’arrosage de ses plantes, et leur éventuel dépérissement. A propos de la gestion paysagère, pourquoi des défrichements sont-ils déjà en cours ? 1600 places de parking pour environ 3400 personnes, dans un espace complètement intégré au réseau de transport en commun, et en cours de transformation vers la mobilité douce, est-ce bien utile ?
Selon les avis répertoriés qui émanent de différents services ou instances administratives, la perception du projet fait apparaître tantôt des commerces ou des bureaux L’analyse d’impact semble oublier le projet Opensky, proposé par la SCI Brutus au capital de 336 euros, présidée par le fondateur de la même compagnie de Phalsbourg. Ce projet est situé lui-même à 2 km sur la RD35. Le projet présenté est par ailleurs en connexion quasi directe avec le centre commercial dit ‘carrefour’ de l’autre coté de l’autoroute A8.Dans quel schéma cohérent et pérenne de répartition d’activités ce projet s’inscrit-il ?
Chacun dans leur coin, à se demander que faire de l’information selon laquelle un projet immobilier était de nouveau à l’étude sur le terrain des serres abandonnées, les riverains du chemin de Rabiac Estagnol allaient passer à coté de l’occasion de contester, mais surtout de demander à donner leur avis sur le projet.
5 niveaux au dessus, 3 niveaux sous terre, 190 logements Les uns redoutaient que leur vue relativement dégagée ne soit définitivement gâchée, d’autres pensaient au stationnement et à la circulation que les centaines de nouveaux véhicules allaient rendre plus difficiles encore, ou d’autres encore se demandaient comment les écoles allaient bien pouvoir accueillir les nouveaux enfants…
Crédit Collectif Estagnol
Une débauche d’énergie et seulement quelques euros, leur ont valu un premier article élogieux dans Nice Matin le 15 Avril. Mais les mobilisations et communications régulières ont sans permis de faire (ré)fléchir la mairie, BNP et ERILIA.
La mairie a rejeté le projet. Mais les échanges en conseil municipal du 8 juillet ne présagent d’aucune volonté de concertation pour le moment, et orientent les modifications vers la simple résolution des difficultés de stationnement.
Les riverains quant à eux montrent leur détermination à être acteurs de leur quartier, en allant même jusqu’à présenter des options d’aménagements pour ce terrain qui jouxtent le Parc de l’Estagnol.
Visitez le site web du Collectif Estagnol pour prendre exemple 😉 Affaire à suivre !
Parce que les plages d’Antibes Juan-Les-Pins seront bondées cet été, et qu’il les virus ne sont pas seuls à occasionner des troubles sanitaires, il est utile de se poser la question de la qualité des eaux de baignade. Elle ne se juge ni à la transparence de l’eau ni à l’odeur…
A l’ombre des arbres de la place Audiberti à Antibes…. ça c’était avant !
Et place nationale direz-vous aussi !…
Elle est longue la liste des arbres abattus ces dernières années. Il semble que cela aille de paire avec le recensement des arbres remarquables, n’est-ce pas ? On garde ceux qui ont la faveur de certains habitants, on coupe les autres.
On peut revenir sur le micocoulier du marché que les anciens avaient préservé en prenant la peine de faire passer l’arbre au travers de la structure. Abattu l’an dernier en 2020.
Mais plus récemment un vieux pin probablement centenaire, droit, majestueux, remarquablement formé, dans l’allée des cigales à la Fontonne, a été abattu. Par qui, on le sait. Mais, « dans les règles de l’art » dit cette entreprise. « Avec toutes autorisations qui vont bien« . Mais impossible d’obtenir ou trouver les documents. Et pour cause, il n’y en a besoin que dans les espaces boisés classés.
Pour le compte de qui, personne ne le dit…
Les vieux arbres sont des vieux cons. Déjà ils se sont installés là où allaient pousser des immeubles. Certains poussent même leur connerie jusqu’à n’apparaître vraiment que bien après l’achat d’une maison, pour soudainement gêner l’ensoleillement, et même projeter feuilles ou épines dans la piscine. D’autres malicieux, perdent leurs branches pour écraser des voitures. Ce qui, convenons-en, mérite la mort. Parfois même, ils tuent des passants qui prennent le grand air les jours de grand vent.
C’est évident, les arbres meurent, comme les hommes. Y aurait-il quelqu’un dans cette ville pour contribuer à une loi sur l’accompagnement des arbres en fin de vie ?
Si vous trouvez un arbres qui seraient digne d’intérêt, indiquez-le au moyen du formulaire qui se trouve sur la carte participative 🙂
En 2016, sur le chemin des plateaux fleuris, les riverains ont pris le parti de ré-étudier eux-mêmes le permis de construire délivré par la mairie pour un projet immobilier de Kaufman & Broad. 5 ans plus tard, l’immeuble est là, chantier stoppé. C’est tout de même incroyable de se dire qu’il a fallu en arriver à des décisions du Conseil d’Etat pour faire valoir des défauts que les riverains avaient relevés.
Crédit Antibeton
Car finalement, ni la commune ni le promoteur lui-même, n’avait sans doute trouvé les remarques pertinentes. Ce n’est qu’avec patience, persévérance, temps investi et des milliers d’euros que les riverains sont arrivés à faire reconnaître les erreurs commises par le promoteur et ceux qui, bien sûr, avaient validé tout cela…
Elément essentiel relevé par les riverains : les véhicules de défense contre les incendies ne peuvent pas accéder à l’immeuble. Alors comment les pompiers qui ont participé à l’instruction du permis de construire ont-ils pu louper ça, le public ne le sait pas. Article de Nice-Matin du 20 Janvier 2020
Des affirmations trop souvent peu justifiées. C’est pourquoi l’idée de localiser les plus de 4500 logements sociaux référencés au 1er Janvier 2020 dans les registres est apparue plus que nécessaire !
Un résultat que vous retrouvez sur la carte dynamique ci-dessous.
On y découvre, en premier lieu, que les logements sociaux sont bien « implantés » dans le quartier de l’Estagnol. Il fallait le dire.
Ensuite la mixité sociale peut s’implanter, mettre enfin un pied, dans certaines zones.
Cela fait des années que l’on voit des toitures végétalisées un peu partout dans les médias, dans le monde entier, mais jamais chez nous ! C’est dingue, non ?
Et sur le sujet, on a du s’entendre dire “Les toits de ma résidence sont immenses, et plats, finalement c’est de l’espace perdu, non ?” “Des toitures végétalisées dans les résidences ? Pourquoi faire ?” “Au mois d’Août la chaleur est intenable et la qualité de l’air laisse à désirer. J’évite de sortir la journée !” “Un toit végétal ? Ça risque d’abîmer le toit, je ne pense pas que ça puisse se faire.”
Ce qu’on sait c’est que ça redynamise la biodiversité en ville. Et en plus la terre végétalisée est non seulement un excellent isolant thermique, mais aussi un bon isolant phonique. En été, les végétaux rejettent l’humidité qui rafraîchit naturellement l’air.
Et certains diront même que les toitures végétalisées peuvent devenir des espaces de vie accessibles pour les résidents
On ajoute à cela que ces dispositifs allongent la durée de vie du toit en protégeant la couche d’étanchéité, souvent un matériau bitumineux rouge ou noir. Ils contribuent à la réduction des émissions de CO2, elles filtrent les matières particulaires et améliorent la qualité de l’air
Cerise sur le gâteau, non négligeable dans la région, la terre absorbe une partie de l’eau pendant les fortes précipitations et temporise ainsi les écoulements, comme le feraient des retenues artificielles.
Cette amélioration des toitures existantes a un coût. Ne pourrait-on pas consacrer une partie du budget alloué à la défense contre les intempéries à subventionner les immeubles qui feraient cet investissement ?
Un peu par hasard, à la recherche d’informations sur le projet de construction en remplacement des serres municipales sur le domaine du Château Salé (quartier Laval), le site web https://antibeton.communiquer.net/ est apparu dans les recherches. Un travail qui va bien plus loin que le nom provocateur du site internet. Une documentation sur la transformation urbaine d’Antibes Juan Les Pins.
À l’époque (ndlr: en 2018), je n’avais pas compris combien de travail était nécessaire pour prendre les photos, les trier et traiter et puis les mettre en ligne. Mais (5000 photos plus tard) ça commence à prendre forme. Et je visite des coins de la ville que je ne savais pas qu’ils existaient !
L’auteur anglais n’a pas choisi son titre par hasard. La présentation qu’il fait de son travail se termine ainsi : « La variété des perspectives de la ville est aseptisé ». On pourrait compléter : le caractère de village qui distingue Antibes et en fait une destination de choix disparaît peu à peu.
Il parait que faire du vélo c’est bon pour la santé mais vous êtes vous déjà rendu dans le centre ville d’Antibes ou Juan les Pins à vélo ? C’est un vrai parcours du combattant !
Par exemple, essayez de vous rendre à vélo au théâtre Anthéa ou à la piscine municipale juste à coté, vous finirez votre parcours sur l’avenue Jules Grec au milieu des voitures ou sur les trottoirs. Idem pour aller à la Médiathèque, au cinéma, dans la vieille. Pour les plus téméraires, il y a aussi le boulevard Raymond Poincaré ou le parcours Antibes, Sophia Antipolis aux heures de pointes.
C’est quand même dommage pour une ville comme la notre d’avoir un réseau de piste cyclable qui soit si mal pensé. Faire des pistes pour faire des pistes, on peut s’accorder à dire que ça ne sert pas à grand chose. Combien d’entre nous n’utilisent plus leur vélo en ville faute de pouvoir rouler en toute sécurité ?
Pourtant, permettre aux vélos d’accéder facilement et en toute sécurité au centre ville, ça a du sens. Pour commencer, ça inciterait plus de personnes à se mettre au vélo et plus nous serons nombreux à pédaler pour aller en ville, moins il y aura de circulation et moins de circulation en ville, c’est un cadre de vie plus agréable et une meilleure qualité de l’air.
Si la ville souhaite améliorer son réseau de piste cyclable, elle pourrait mettre en place un comité de 4 ou 5 habitants qui utilisent régulièrement leur vélo pour se déplacer en ville ou pour aller au travail. Ce comité pourrait conseiller la ville sur les améliorations de sécurisation à apporter sur son réseau de pistes cyclables. il pourrait faire des propositions d’aménagements pour faciliter l’accès au centre ville d’Antibes et Juan les Pins mais aussi aider à identifier de nouvelles connections entre Antibes, Sophia Antipolis et toutes les communes avoisinantes. Qui de mieux placé pour parler vélo que les cyclistes eux mêmes ?
Réunir un comité de cyclistes avec les services de l’urbanisme de la ville pourrait très certainement apporter de très belles choses à notre commune. Qu’en pensez vous ?
Située entre Nice et Cannes et à la fois ville-musée, ville-spectacle et ville-novatrice, Antibes Juan les Pins mélange avec aisance ses contrastes et ses multiples facettes.
Antibes-Juan Les Pins
Juan les Pins est la partie la plus animée, voire agitée, de la ville. Les noctambules s’y bousculent l’été entre spectacles de rues, boîtes de nuit, casino et même shopping nocturne. Antibes reste plus sage, avec de nombreux restaurants, cafés théâtre, pianos bars, hôtels chics et clubs privés.
Le Cap d’Antibes
Le Cap d’Antibes est un vrai petit coin de paradis que l’on peut découvrir grâce à un petit sentier balisé qui longe la côte et qui nous emmène directement au milieu d’un immense parc abritant de somptueuses propriétés de Milliardaires et des lieux de prestige comme le célèbre Eden Roc, situé à la pointe du cap, réputé pour faire parti des plus beaux hôtels du monde.
Antibes – Fort Vauban Ville d’histoire
Antibes est restée longtemps la seule métropole importante entre Marseille et l’Italie. Seule ville de la côte a avoir été entourée de remparts, elle conserve de chaque époque de son histoire un riche patrimoine. Châteaux, bastion et tour d’enceinte sont transformés aujourd’hui en musée d’art moderne, musée d’histoire et d’archéologie ou de traditions populaires.
C’est dans le vieil Antibes que sont cachés la plupart de ses trésors. Pour mieux vous imprégner de son atmosphère, visitez le à pied, tranquillement en flânant de ruelles en petites places…et laissez vous guider par le charme de ses petits ateliers d’artisans travaillant portes ouvertes, ses boutiquiers, ses façades décolorées par le soleil et les bonnes odeurs des plats qui mijotent dans les petits restaurant avoisinants.
Antibes -Juan les Pins, station balnéaire
25 km de côtes où se succèdent plages de galets ou sable fin (privées et publiques) pour profiter du bord de mer et pratiquer de nombreuses activités nautiques. Ceux qui aiment se balader le long des quais pour admirer les bateaux seront comblés. Le Port Vauban en plus d’être le plus grand port de plaisance d’Européen, abrite aussi quelques uns des plus gros yachts du monde !
Ville de festival
Sydney BechetLe légendaire « Jazz à Juan » réuni depuis presque 40 ans les plus grands noms du jazz. De Bechet, Armstrong à Coltrane, en passant par Miles Davis ou la sublime Ella, ils y étaient tous. Aujourd’hui encore, la pinède de Juan les Pins est le rendez-vous des » plus grandes pointures » (Keith Jarrett) du Jazz et des stars de demain.
Ville technopôle
Avec Sophia Antipolis, Antibes a su se tourner vers l’avenir et les nouvelles technologies en lançant celle qui est aujourd’hui la première technopôle d’Europe. Sophia Antipolis est un pôle économique stratégique qui regroupe de nombreuses sociétés, dont beaucoup sont d’ailleurs spécialisées dans le domaine multimédia…une sorte de petite Sillicon Valley….à la française!!!
Antibes Juan les Pins, notre petit coin de Paradis