Un titre qui ramène les plus vieux antibois dans les années 1970. Les habitants les plus récents quant à eux, ignorent que quasiment toutes les plages d’Antibes sont artificielles. Leur construction a fait gagner plusieurs hectares de terrain sur la mer.
C’est à l’aide de clichés photographiques disponibles sur le site de l’IGN https://remonterletemps.ign.fr, que l’on peut tirer le fil de l’histoire du tourisme à Antibes Juan les Pins.
Plages de galets ou bien rochers
Les clichés aériens les plus anciens montrent les plages de galets, comme au fort carré. Celle-ci reste préservée dans son état naturel encore aujourd’hui.
Juan-les-pins, station balnéaire
C’est sur les rives de Juan-les-pins que l’aménagement des plages de sable commence dans les années 1920.
Dans les années 1960, l’activité s’étend en direction du cap d’Antibes, avec notamment la construction de port Gallice et des enrochements qui permettent de créer 2 nouvelles plages.
Coté Antibes, la Salis d’abord, et la plage du Ponteil bien plus tard !
Du coté d’Antibes, en 1929, on n’a guère que l’anse Saint Roch pour faire trempette entre la vieille ville et le fort carré. Ou bien au sud, vers l’Ilette, le long de la route qui mène au cap.
En 1964 la plage de la Salis est créée et séparée du petit port par une digue, permettant d’ailleurs d’agrandir ce port. La future plage du Ponteil reste une zone abri accueillant quelques petit bateaux.
Ce n’est qu’en 1980 que la plage est créée au Ponteil !
Et la plage de la Gravette bon-sang ?!
Non, ce n’est pas la plage antique d’Antibes… Pour preuve ce cliché aérien de 1920.
La plage de la Gravette est créée à l’occasion de la construction du port Vauban en 1970. Les matériaux extraits par dragage du port étaient rejetés à la Gravette, y-compris les restes des épaves des navires qui gisaient dans l’anse depuis des siècles.
Les fameuses plages de la Garoupe et des Ondes étaient-elles des plages ?
Comment oublier les 2 plages que certains considèrent les plus belles plages d’Antibes ?
Du sable qu’il faut remettre régulièrement, et qu’il faut trouver quelque part
Selon France TV, “A Antibes, en 2021 la facture d’engraissement des plages s’élève à 200.000 euros à la charge de la commune. Il y a 4 ans, c’était 50.000 euros.“
Des coûts auxquels il faut parfois ajouter une étude d’impact, comme le rappelait la préfecture régionale à la commune en 2018. https://www.paca.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/f09318p0427_ap.pdf
Enfin, à défaut de considérer que les plages de sable sont un “must-have”, et qu’on peut donc les laisser disparaître, la question de l’approvisionnement en sable se prépare à l’aide d’études géologiques sous-marines (http://infoterre.brgm.fr/rapports/RP-56602-FR.pdf) . Il est en effet peut-être préférable de “faire revenir” le sable depuis la mer, plutôt que le faire venir par camion.
De plus en plus de constructions ……plus de peuples….dommage
Merci pour votre site que je viens seulement de découvrir! Reconnaître l’histoire de notre ville et se battre pour son futur devrait être de la responsabilité de tous les Antibois…
Trop d’habitations trop de monde Antibes est défigurée…
Arrêtons les constructions trop de béton trop de monde je ne reconnais plus ma ville. Pas assez d’espaces verts d’arbres